le Prieuré de Saint-Vert

Frédéric Challet

Un petit prieuré dépendant de l'abbaye de La Chaise-Dieu est établi à Saint-Vert dès le XIème siècle. Deux ou trois moines vivent là. Au XIIIème siècle ce prieuré est uni à l'infirmerie de La Chaise-Dieu. L'union signifie la disparition des moines de la paroisse, le prieuré de Saint-Vert n'étant plus désormais qu'une source de revenu pour l'abbaye. L'infirmier réside à La Chaise-Dieu. Sa charge consiste, à l'origine, à prendre soin des moines malades et des infirmes. Il est un des officiers claustraux de l'abbaye, le troisième plus haut dignitaire du monastère. Il possède plusieurs prieurés. L'infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu, prieur non résidant, présente à la cure de Saint-Vert : il désigne le curé desservant. L'investiture appartient cependant à l'évêque de Saint-Flour. Au milieu du XVIIème siècle, suite à la disparition des offices claustraux (dans le cadre de la réforme des ordres monastiques), les biens et revenus du prieuré de Saint-Vert passent à la mense conventuelle.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 1
Acte (sur parchemin), en date du samedi suivant la Saint-Julien (die sabbati post festum Beati Juliani) 1280, par lequel Estienne d'Alzon, seigneur de Contournat (paroisse de Saint-Julien-de-Coppel), donne à l'infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu toutes les dîmes qu'il possède dans les paroisses de Saint-Vert et Laval.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 2
Sentence arbitrale (sur parchemin) rendue par Robert, prieur de Mazerat, et Reymond Delmas, moine de l'abbaye de La Chaise-Dieu, le mardi suivant la Saint-Vincent (die martis post festum Beati Vincentii) 1291 (nouveau style), au sujet d'un différend opposant Bernard Chalayres, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, à Pierre de Durbiat, seigneur de Durbiat (paroisse de Laval). Ce dernier possède des dîmes dans la paroisse de Saint-Vert, dîmes que le prieur de Saint-Vert lui conteste. Pour la part de dîmes qu'il perçoit dans la paroisse de Saint-Vert, Pierre de Durbiat est condamné à verser au prieur de Saint-Vert une redevance annuelle de 7 septiers et 1 carton de seigle et 5 septiers d'avoine, mesure de Brioude. Il doit en outre continuer à payer chaque année les 3 cartons de seigle qu'il a coutume de verser à l'église de Saint-Vert.
Les deux arbitres confirment de surcroît que les dîmes des mas et hameaux de Peu Milieu, de Peu Chassagnes, de Peu Banches, de Las Combes, de Las Faries (ou Farges) et leurs dépendances appartiennent bien au prieur de Saint-Vert.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 3
Sentence arbitrale (sur parchemin) rendue par Bernard Chalayres, prieur de Saint-Gemme (et auparavant prieur de Saint-Vert), et Girard, prieur de Lhôpital, rendue le 11 des calendes de juin 1301, au sujet d'un différend opposant Robert Chalayres, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, à Dalmas de Durbiat et ses frères (il s'agit vraisemblablement des enfants de Pierre de Durbiat). Les de Durbiat continuent à lever des dîmes dans la paroisse de Saint-Vert (malgré la sentence arbitrale de 1290), dîmes que le prieur de Saint-Vert leur conteste toujours. Pour la part de dîmes qu'ils perçoivent dans la paroisse de Saint-Vert, les de Durbiat sont condamnés à verser au prieur de Saint-Vert une redevance annuelle de 7 septiers et 1 carton de seigle et 5 septiers d'avoine, mesure de Brioude. Ils doivent en outre continuer à payer chaque année les 3 cartons de seigle qu'ils ont coutume de verser à l'église de Saint-Vert.
Les deux arbitres confirment que les dîmes des mas et hameaux de Peu Milieu, de Peu Chassagnes, de Peu Banches, de Las Combes, de Las Faries (ou Farges) et leurs dépendances appartiennent bien au prieur de Saint-Vert.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 4
Sentence arbitrale (sur parchemin) rendue par Robert, comte d'Auvergne, le jeudi après l'Assomption de la Vierge (die jovis post festum Assumptionis Beate Marie) 1307, au sujet d'un différend opposant Armand Bouche, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, à Bompard de Contournat, seigneur de Contournat. Ce dernier possède des grosses dîmes et des dîmes novales sur des terres qui lui appartiennent et qui sont de sa juridiction dans les paroisses de Saint-Vert et Laval. Mais l'infirmier de La Chaise-Dieu soutient que ces dîmes lui appartiennent.
L'arbitre décide que les dîmes perçues sur les terres du seigneur de Contournat appartiennent à l'infirmier (y compris les dîmes de charnage - sur le croît des troupeaux - et de la laine) à l'exception de la moitié des dîmes perçues sur deux champs situés dans les mas (petits hameaux) ou hameaux de Peu Banches et des Combes qui doivent revenir au seigneur de Contournat. L'infirmier, en compensation, doit verser au seigneur de Contournat une indemnité de 15 livres, il doit en outre faire assembler ses gerbes dans la juridiction du seigneur de Contournat. La dîme des pailles des mas ou hameaux de Peu Banches, des Combes, de Solacrux, de la Griffoliere, de Jaladin, de la Sucheyre, de la Pruneyre, de Soleyris appartient au seigneur de Contournat.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 6
Jugement rendu le 24 juillet 1371 au sujet d'un différend qui oppose Guillaume IV, abbé de La Chaise-Dieu, à Pierre Vanier, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert. Ils se disputent la dîme d'un champ, situé dans la paroisse de Saint-Vert, appelé Lo Conts, qui jouxte le bois de Petinho et le mas de Peu Milieu. La dîme est attribuée à l'infirmier.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 7
Sentence (sur parchemin) rendue en la sénéchaussée d'Auvergne (circonscription administrative et judiciaire - tribunal - avec à sa tête un sénéchal ou bailli, agent du roi), le 13 septembre 1406, condamnant Yvain de Montpezat, seigneur de Lugeac et de Durbiat, et Blanche de Montagut, son épouse, à verser à Jean Chauchat, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, la rente annuelle de 8 septiers de seigle et 5 septiers d'avoine, mesure de Brioude, pour la part de dîmes qu'ils perçoivent dans la paroisse de Saint-Vert, en application de la sentence arbitrale rendue en 1290 (1 H 282, n° 2). Ils doivent en outre payer les arrérages de cette rente.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 8
Assignation devant le présidial (tribunal) de Riom lancée à la requête de Jean Chauchat, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, contre Pierre Auzat, sergent du duc d'Auvergne et de Berry, pour motifs non indiqués. Le 12 octobre 1408.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 9
Sentence (sur parchemin) rendue en la sénéchaussée d'Auvergne, le 6 novembre 1409, renouvelant la condamnation d'Yvain de Montpezat, seigneur de Lugeac et de Durbiat, et de Blanche de Montagut, son épouse. Ils doivent verser à Jean Chauchat, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, les arrérages de la rente annuelle due pour la part de dîmes qu'ils perçoivent dans la paroisse de Saint-Vert, en application de la sentence arbitrale rendue en 1290 (1 H 282, n° 2).

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 10
Sentence rendue en la sénéchaussée d'Auvergne, le 17 mars 1416 (nouveau style), ordonnant la mainlevée de la saisie (la fin de la saisie) opérée sur le moulin et la levade (construction en travers du ruisseau permettant d'amener l'eau dans le béal ou béal lui-même) de Saint-Vert à la requête de Laurent Jouve, dit Dara, sergent du duc d'Auvergne, contre Jean Chauchat, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert. Ce moulin voisine le pré du curé de Saint-Vert à l'Est, l'ort (jardin potager ou jardin à chanvre) du moulin de la Roche à l'Ouest, le pré de Jean Duchamp au Sud et le Doulon au Nord.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 11 et 12
Sentence rendue en la sénéchaussée d'Auvergne, le 8 juillet 1426, à la requête de Pierre Bordel, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, contre Bertrand de Péalabeuf, écuyer, et Etienne Morel, dit Champmort. Ces derniers veulent capter l'eau du Doulon, la faire passer par un commun de Saint-Vert pour la conduire à un de leurs moulins, en dépit des droits du prieur de Saint-Vert. Le sénéchal d'Auvergne commet des personnes pour se transporter sur les lieux afin de détruire les travaux entrepris par lesdits Péalabeuf et Morel et remettre les choses en l'état initial.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 13
Transaction (sur parchemin) passée le 5 février 1433 (nouveau style) entre Pierre Bordel, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, et Etienne Morel, dit Champmort, de Saint-Vert. Ce dernier reconnaît devoir et promet de payer chaque année à l'infirmier la demi-dîme des bleds qui se récolteront à l'avenir sur un champ contenant environ une cartallée, situé dans la paroisse de Saint-Vert, dans un terroir appelé La Valheirier, jouxtant à l'Est un pré appartenant audit Etienne Morel, une terre appartenant au même à l'Ouest, le chemin de Saint-Vert à Los Mazal au Nord et la terre de Guillaume Pollit, de Saint-Vert, au Sud.
Etienne Morel s'engage, en outre, à verser à l'infirmier un carton de froment pour la dîme du froment qu'il a récoltée l'année précédente dans ledit champ.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 16
Sentence rendue en la sénéchaussée d'Auvergne le 22 ou le 23 février 1441 (nouveau style) en faveur de l'infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu, assignant à comparaître Etienne Morel, habitant de Saint-Vert, accusé d'avoir construit un bâtiment en usurpant sur une rue de Saint-Vert.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 17
Vente, datée du 5 mai 1451, par Antoine Sicard, seigneur du Pouget (paroisse de Saint-Martin-des-Plains), à Renaud de Chauvigny, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, des dîmes du grain et de charnage (sur le croît des troupeaux) qu'il perçoit dans la paroisse de Saint-Vert, moyennant la somme de 6 écus d'or.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 18
Transaction passée devant Chaluon, notaire, le 25 avril 1468, entre Antoine de Léotoing, seigneur de Léotoing et de Durbiat, et Antoine de Vissac, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, par laquelle le seigneur de Durbiat délaisse à l'infirmier la part de dîme qu'il perçoit dans la paroisse de Saint-Vert (cette part représente le quart de toutes les dîmes prélevées dans la paroisse) sous condition pour le prieur de verser à l'aumônier de La Chaise-Dieu une rente de 8 septiers de seigle (due sur le lieu de Durbiat) à laquelle Antoine de Léotoing était obligé en vertu d'engagements pris par ses prédécesseurs envers l'aumônier.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 19
Vente, datée du 28 décembre 1470, par Robert d'Alleret, seigneur d'Alleret (paroisse de Saint-Privat-du-Dragon), à Antoine de Vissac, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, des dîmes (tant en grain que cochons et agneaux) qu'il perçoit dans la paroisse de Saint-Vert (ces dîmes représentent le huitième de toutes les dîmes prélevées dans la paroisse), moyennant la somme de 25 écus d'or.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 20
Contrat de permutation passé le 27 juin 1472 entre Antoine de Vissac, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, et Claude Gainhat, curé de Saint-Vert.
Le premier donne au second deux chambres situées dans le fort du prieuré de Saint-Vert. Ces deux chambres (dont l'une se trouve sur le cellier) jouxtent la muraille du fort du prieuré au Nord et à l'Est, la place du prieuré au Sud et la chambre d'un prêtre nommé Jacques Veyrac. Claude Gainhat donne en échange à Antoine de Vissac un cellier et une chambre (au-dessus) qui jouxtent la place publique à l'Est, la maison de l'infirmier (tenu par un nommé Porterius) au Sud et le mur du fort du prieuré à l'Ouest.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 21
Contrat (sur parchemin) passé devant Juglard, notaire, le 23 juillet 1493, par lequel Armande Rabide, femme de Pierre Chanial, habitante de la paroisse de Marsac, vend à Pierre Jouvenroux, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, pour l'utilité de l'office d'infirmier, moyennant une somme de 40 livres tournois, une grotte située près du château et fort de Saint-Vert appelée la grotte haute, joignant à l'Est l'église de Saint-Vert, au Sud le passage de l'entrée du prieuré et au Nord le prieuré du château.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 22
Contrat (sur parchemin) passé devant Juglard, notaire, le 24 novembre 1495, par lequel Jean Rabit, habitant du village de Saint-Vert, vend à Pierre Jouvenroux, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, pour l'utilité de l'infirmerie du monastère, moyennant une somme de 40 livres tournois, une grotte située dans le fort et château de Saint-Vert appelée la Grotte Basse, sous la Grotte haute du pied de l'église, située sous le passage de l'entrée du prieuré du château, joignant la grotte de l'infirmier au Nord, la muraille du château à l'Est, l'église de Saint-Vert au Sud et la cuisine de l'acquéreur à l'Ouest.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 282, n° 23
Acte de vente (sur parchemin) passé devant Juglard, notaire, le 23 janvier 1499 (nouveau style). Antoine Soleyres et Benoît Chomette, son gendre, Thomas Polit, Guillaume Polit et leurs épouses vendent à Pierre Jouvenroux, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, pour l'utilité de l'office de l'infirmerie de l'abbaye, moyennant la somme de 52 livres tournois, un bois et une terre hermes (sans culture) appelés Reynier, situés aux appartenances du Moristel, contenant environ 10 septerées de terre et jouxtant à l'Est les terres hermes de Jean Maitre et de Mathieu Bouschet de Chalus, au Sud le ruisseau de Reynier qui coule des prés de Chalus, à l'Ouest le pré de l'infirmier acquis desdits vendeurs et le ruisseau du Boschet au Nord. Le bois et la terre de Reynier appartiennent à la censive de l'abbé de La Chaise-Dieu.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 1
Sentence (sur parchemin) rendue par Jean Juglar, notaire, lieutenant de la justice de l'infirmier de La Chaise-Dieu, le 25 février 1516 (nouveau style), qui condamne Guillaume de La Sanhe, meunier du moulin de la Roche de Saint-Vert, à venir chercher au château de Saint-Vert le blé que Pierre Jouvenroux et ses successeurs infirmiers consommeront pour leur usage et celui de leurs domestiques, à le moudre gratuitement sans modure (sans se payer en nature sur le blé qu'on lui donne à moudre) et à apporter la farine au château de Saint-Vert.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 9
Transaction passée le 23 juin 1614 entre Antoine de Myet, docteur en théologie, infirmier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Vert, et Jacques de la Salle, seigneur du Viallard (paroisse de Laval). Le premier dispute au second la dîme de la paille du hameau de Pot et tènement de Las Pendelheyras dans la paroisse de Saint-Vert. Le seigneur du Viallard perçoit chaque année, et ses prédécesseurs avant lui, cette dîme. Mais, lors de la récolte de l'année 1613, ses serviteurs se sont vu refuser la délivrance de ladite paille par Jacques Marcon et Jacques Bonnefoy, fermiers de l'infirmier de La Chaise-Dieu pour le prieuré de Saint-Vert.
Pour prouver qu'il est en droit de lever cette dîme, le seigneur du Viallard produit des titres établissant une possession immémoriale. L'infirmier de l'abbaye La Chaise-Dieu s'incline et se désiste de toutes ses prétentions.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 10
Vente, datée du 22 août 1648, par Claude Pichot, cordonnier habitant le village de Comps, paroisse de Saint-Vert, à Gaspard Charrier, prieur de Saint-Vert, y résidant, moyennant une somme de 36 livres, des deux tiers de la moitié d'une grange située à Saint-Vert, couverte en tuiles, joignant les jardins à chanvre de l'acquéreur de deux côtés et la voie publique d'un autre côté.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 11
Contrat de permutation passé devant Raby, notaire, le 12 février 1649, entre Gaspard Charrier, seigneur prieur de Saint-Vert, et Maximilien Demyet, habitant de Saint-Vert.
Le premier donne au second une maison située à Saint-Vert, couverte en tuiles, joignant la maison dudit Demyet d'un côté, deux rues communes de deux côtés et la maison curiale d'un autre côté. Cette maison est composée d'une cuisine et d'une chambre. S'y ajoute un jardin à chanvre joignant le jardin de Maximilien Demyet d'un côté, le chemin allant de Saint-Vert à Champagnac d'un autre côté et le commun de Saint-Vert des deux autres côtés.
Maximilien Demyet donne en échange à Gaspard Charrier les deux tiers d'une grange couverte en tuiles, située à Saint-Vert, joignant la rue publique d'un côté, le chazal (petite grange, hangar, remise) de maître Jean Raby, notaire, d'un autre côté, l'autre tiers de ladite grange et le jardin à chanvre de Gaspard Charrier par ailleurs.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 12
Contrat passé devant Raby, notaire, le 18 mars 1649, par lequel Jacque Faux, tailleur d'habits habitant du village de Saint-Vert, vend à Gaspard Charrier, seigneur prieur de Saint-Vert, y résidant, moyennant une somme de 12 livres, une chambre ou galetas (logement sous les combles) située dans le fort de Saint-Vert, joignant les greniers de l'acquéreur de deux côtés et l'église de Saint-Vert de deux autres côtés.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 13
Vente, datée du 8 février 1650, par Pierre Tautel, laboureur habitant Saint-Vert, à Gaspard Charrier, seigneur prieur de Saint-Vert, d'un chezal (petite grange, hangar, remise) situé à Saint-Vert, moyennant la somme de 7 livres.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 14
Transaction passée devant Cartier, notaire, le 14 mars 1658, entre Claude Barjon, curé de Saint-Vert, et les religieux de l'abbaye de La Chaise-Dieu, prieurs de Saint-Vert, en raison d'un différend entre eux pour le paiement de la portion congrue. Les religieux s'engagent à payer au curé chaque année la somme de 200 livres pour sa portion congrue. En échange ce dernier leur abandonne toutes les dîmes tant anciennes que novales (les dîmes novales se perçoivent sur les terres nouvellement défrichées) de la paroisse, le blé et l'argent qu'il reçoit sur les fonds et domaines de la cure à l'exception des obits (messes pour les défunts), des fondations (rentes versées à perpétuité pour faire dire des messes) et du creux (casuel) de l'église qui demeurent au curé. Les religieux s'obligent, en outre, à verser chaque année au curé, pour la pension de son vicaire, 7 septiers de seigle et 30 livres en argent.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 15
Acte capitulaire signé par plusieurs religieux de l'abbaye de La Chaise-Dieu et daté du 17 septembre 1658 par lequel les religieux de La Chaise-Dieu cèdent à Claude Barjon, curé de Saint-Vert, pendant sa vie seulement, la jouissance d'une chambre (ou maison) comportant deux étages, située dans le fort de Saint-Vert et joignant le choeur de l'église de Saint-Vert.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 16
Acte passé devant Poughon, notaire, le 7 juillet 1699, par lequel Simon Raby cède aux religieux de La Chaise-Dieu, moyennant une somme de 50 livres, une chambre située dans le prieuré de Saint-Vert et une chènevière (jardin à chanvre), située à Saint-Vert, joignant à l'Est, au Sud et à l'Ouest le chemin de Saint-Vert au moulin de la Vallie, et au Nord la chènevière desdits religieux.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 17 et 18
Vente, datée du 16 janvier 1711, par Jean de Miramont, seigneur du Viallard (paroisse de Laval) et autres lieux, aux religieux de l'abbaye de La Chaise-Dieu, moyennant la somme de 500 livres, de la dîme du blé et de la paille qu'il possède dans le hameau et tènement des Combes (paroisse de Saint-Vert) et de la dîme de la paille qu'il possède dans le hameau de Pot et tènement de La Pendilieyras (paroisse de Saint-Vert).

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 19
Acte, daté du 17 juillet 1767, par lequel Jean Collanges, curé de Saint-Vert, abandonne aux moines de La Chaise-Dieu toutes les dîmes novales qu'il possède et auxquelles il pourrait prétendre à l'avenir dans la paroisse de Saint-Vert, moyennant le versement d'une redevance annuelle de 6 septiers de seigle.

Archives départementales de la Haute-Loire, 1 H 283, n° 20
Bail à cens consenti, le 2 juillet 1789, par les moines de La Chaise-Dieu, seigneurs prieurs de Saint-Vert, à Jean Curabet, marchand habitant du bourg de Saint-Vert, pour une parcelle de terre située à la Roche (paroisse de Saint-Vert) d'une contenance d'environ 2 coupées, moyennant le versement annuel d'une coupe de seigle.






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