liste nominative des habitants
de la commune de Saint Vert en 1846
Frédéric Challet
Le recensement de la population de la commune de Saint Vert de 1846 est conservé aux archives départementales de la Haute-Loire sous la cote 6 M 263. Les listes nominatives des recensements de la population de la commune de Saint Vert du milieu du XIXème siècle ne sont pas fiables en ce qui concerne l'âge des individus. On le remarque lorsqu'on essaie de suivre les mêmes personnes d'un recensement à l'autre, de cinq années en cinq années (1846, 1851, 1856). Les âges que je donne ici sont donc approximatifs. En ce qui concerne l'orthographe des noms de familles et des prénoms, j'ai choisi de conserver celle de 1846, sans la moderniser. En 1846, la commune de Saint Vert compte 858 habitants répartis dans 26 villages ou hameaux. Chaque unité correspond à une maison, un groupe de personnes vivant sous le même toit.
Saint Vert (village)
En 1846, le village de Saint Vert compte 31 maisons habitées et 118 habitants :
- Guillaume Chalet (59 ans), cultivateur, son épouse Marie Chapus (58 ans) et leurs trois enfants, Pierre (27 ans), Jeanne (23 ans) et Philippe (19 ans), ainsi qu'une soeur du chef de famille, Marie Chalet (54 ans), célibataire.
- Marie Malègue (62 ans), cultivatrice et veuve, et son fils unique Pierre Cussac (24 ans).
- Vital Marquet (53 ans), aubergiste, son épouse Marie Mestre (48 ans) et leur fils unique Vital (23 ans).
- Antoinette Sauvaire (48 ans), journalière. Elle est célibataire et vit seule.
- Vital Cladière (48 ans), commissionnaire, son épouse Marie Déchelle (42 ans) et leur fils unique Claude (12 ans).
- Claude Charbonnier (44 ans), journalier, son épouse Anne Marchand (42 ans) et leurs deux enfants, François (20 ans) et Anne (17 ans).
- Jean Blanchon (42 ans), journalier, son épouse Antoinette Sabatier (46 ans) et leurs quatre enfants, Pierre (15 ans), Marguerite (14 ans), Claude (10 ans) et Jean (2 ans). Etant indigent[s], les quatre enfants sont secouru[s] par la charité.
- Jacques Sauvaire (56 ans), journalier, son épouse Elizabeth Mestre (42 ans) et leurs deux filles, Antoinette (6 ans) et Marie (3 mois), ainsi qu'un beau-frère du chef de famille, François Mestre (57 ans), journalier et célibataire.
- Vital Cartier (52 ans), cultivateur et veuf, sa fille unique Marie (19 ans), ainsi que ses deux soeurs, Marguerite (46 ans) et Marguerite 2ème du nom (42 ans), toutes deux célibataires.
- Pierre Girond (50 ans), cultivateur et veuf, ses trois enfants, Marguerite (19 ans), Marie (13 ans) et Pierre (8 ans), ainsi que sa belle-soeur Marguerite Cartier (57 ans), célibataire.
- François Charbonnier (70 ans), tisserand et veuf, sa fille Marie (32 ans), son fils Antoine (24 ans), ainsi que Jeanne (10 ans), enfant naturel, indigente secourue par la charité.
- Antoinette Oléon (35 ans) et Catherine Dupin (22 ans), toutes deux institutrices. Elles sont célibataires.
- Antoine Tavernier (37 ans), curé de Saint-Vert, sa soeur Marie-Anne (46 ans), célibataire, et Joseph Vigouroux (33 ans), son vicaire.
- Jean Cladière (45 ans), tailleur d'habits, son épouse Marie Poughon (50 ans) et leurs deux fils, André (18 ans) et Pierre (15 ans).
- François Chambe (70 ans), ancien maréchal, et son épouse Marie Beylot (60 ans).
- Jacques Cladière (64 ans), maréchal, son épouse Claudette Greffait (67 ans), leur fils unique Vital (31 ans), veuf, et le fils unique de ce dernier, Jacques (3 ans).
- Jean Fournier (46 ans), son épouse Catherine Pastural (51 ans) et leurs quatre enfants, Marie (20 ans), Catherine (17 ans), Jacques (13 ans) et Rosalie (9 ans).
- Gabrielle Duron (58 ans), denteleuse. Elle est célibataire et vit seule.
- Jean-Baptiste Morel (30 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Faye (38 ans), leur fils Jean (2 ans), ainsi que les quatre enfants d'un premier mariage de ladite Jeanne Faye : Jean Delale (20 ans), Pierre Delale (12 ans), Pierre Delale 2ème du nom (9 ans) et André Delale (7 ans).
- Jeanne Chambe (65 ans), aubergiste et veuve, et sa fille Marie Freydefont (33 ans), célibataire.
- Michel Freydefont (36 ans), maréchal, son épouse Jeanne Bonjean (24 ans) et leurs deux fils, Philippe (5 ans) et Pierre (4 ans).
- Pierre Gourgouillon (73 ans), cultivateur et veuf, son fils François (42 ans), l'épouse de celui-ci, Marguerite Briat (36 ans) et leurs six enfants, Marie (14 ans), Pierre (11 ans), Jeanne (8 ans), Catherine (6 ans), Louis (3 ans) et Antoinette (2 ans).
- Vital Mestre (64 ans), propriétaire, son épouse Françoise Vernet (58 ans) et leurs cinq enfants, tous célibataires, Benoît (34 ans), Vital (28 ans), Magdelaine (24 ans), Marguerite (21 ans) et Marie (17 ans), ainsi que trois domestiques, Marguerite Magaud (21 ans), Thomas Bravard (31 ans) et Armant Magaud (15 ans).
- François Freydefont (37 ans), boulanger. Il est célibataire et vit seul.
- Catherine Oléon (50 ans), journalière et veuve, sa fille Marguerite Soulier (14 ans) et son fils Pierre Soulier (6 ans). Ces deux enfants sont indigent[s].
- Jeanne Chastraite (45 ans), journalière et veuve, et sa fille Marie Bard (10 ans).
- André Bard (42 ans), charpentier, et son épouse Antoinette Virat (46 ans).
- Gabrielle Chalet (83 ans), sans profession. Elle est veuve et vit seule.
- Pierre Bravard (33 ans), tailleur d'habits, son épouse Catherine Bodechet (36 ans) et leurs deux enfants, Jean (6 ans) et Marie (4 ans).
- Pierre Cussac (40 ans), journalier, son épouse Catherine Sauvaire (50 ans) et leurs quatre enfants, Pierre (15 ans), Pierre 2ème du nom (12 ans), Benoît (8 ans) et Marie (6 ans).
- Anne Porte (50 ans), veuve Chambe, denteleuse, et sa soeur Marguerite Porte (60 ans), célibataire.
La Roche
En 1846, l'unique maison habitée du hameau de La Roche compte 9 habitants :
- Pierre Cladière (52 ans), cultivateur et veuf, ses cinq enfants, Marie (22 ans), Vital (19 ans), Claire (17 ans), Pierre (13 ans) et Michel (29 ans), l'épouse de ce dernier, Marie Mestre (31 ans), leur fils Benoît Cladière (3 ans), ainsi qu'un domestique, Antoine Porte (11 ans).
La Côte
En 1846, l'unique maison habitée du hameau de La Côte compte 8 habitants :
- Antoine Jacob (50 ans), cultivateur, son épouse Catherine Lauby (49 ans) et leurs trois enfants, Gille (20 ans), Marie (18 ans) et Jacques (15 ans), ainsi qu'un oncle du chef de famille, Jean Lauby (71 ans), célibataire, un beau-frère du chef de famille, Jacques Lauby (41 ans), célibataire, et un enfant naturel Catherine Lauby (15 ans).
La Grange Michel
En 1846, le village de La Grange Michel compte 5 maisons habitées et 19 habitants :
- Armant Magaud (46 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Soulier (45 ans) et leur fille unique Catherine (10 ans).
- Vital Morel (50 ans), cultivateur et célibataire, son neveu Vital Briat (36 ans), expert-géomètre, l'épouse de celui-ci, Elizabeth Mestre (37 ans) et leurs deux filles, Marguerite (5 ans) et Marie (3 ans), ainsi que le beau-père du chef de famille, Vital Briat (68 ans), veuf, et un domestique, Pierre Bonjean (13 ans).
- Jean Faure (40 ans), cultivateur, son épouse Benoitte Brun (24 ans) et leur fils Barthélemy (1 an).
- Barthélemy Faure (44 ans), cultivateur et veuf, son fils Barthélemy (18 ans), sa fille Marguerite (17 ans), et sa belle-soeur Elizabeth Oléon (47 ans), célibataire.
- Marie Bard (83 ans), célibataire et sans profession, et sa fille Marguerite Bard (29 ans), enfant naturel, célibataire. Indigente[s], elles sont secourue[s] par la charité.
Le Moristel
En 1846, le village du Moristel compte 5 maisons habitées et 27 habitants :
- François Pascal (35 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Mestre (41 ans) et une soeur du chef de famille, Jeanne Pascal (30 ans), célibataire.
- Claude Fayet (70 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Mestre (60 ans), ainsi qu'une soeur de cette dernière, Jeanne Mestre (50 ans) et son époux Damien Batisse (49 ans).
- Vital Marquet (62 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Mestre (50 ans) et leurs trois fils, Vital (18 ans), Vital 2ème du nom (16 ans) et Vital 3ème du nom (10 ans).
- Michel Oestic (48 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Mestre (52 ans) et leurs cinq enfants, Pierre (18 ans), Claude (16 ans), Anne (15 ans), Marie (12 ans) et Pierre 2ème du nom (10 ans).
- Jean Besseyre (45 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Curabet (35 ans) et leurs six enfants, Claude (16 ans), Catherine (14 ans), Marie (12 ans), François (8 ans), Jeanne (5 ans) et Catherine 2ème du nom (2 ans).
Chalus
En 1846, le village de Chalus compte 21 maisons habitées et 105 habitants :
- Jean Oléon (48 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Magaud (47 ans) et leurs deux filles, Antoinette (15 ans) et Marie (8 ans).
- Jean Oléon (30 ans), tisserand, son épouse Marguerite Briat (34 ans), sa mère Marie Chapus (70 ans), veuve, et sa soeur Claudine Oléon (45 ans), célibataire.
- Jean Mestre (36 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Bélisson (34 ans) et leurs trois enfants, Vital (6 ans), Antoinette (2 ans) et Marie (1 an).
- Jean Mestre (44 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Bouchet (44 ans) et leurs trois filles, Marguerite (13 ans), Marie (8 ans) et Antoinette (4 ans).
- Marie Pouhiet (56 ans), cultivatrice et veuve, ses deux enfants, tous deux célibataires, Jeanne Riomet (30 ans) et Armant Riomet (27 ans), ainsi que sa mère Anne Mestre (80 ans), veuve, et une domestique, Jeanne Petit (16 ans).
- Vital Dégeorges (50 ans), cultivateur et veuf, et ses cinq enfants, Marguerite (22 ans), Marie (20 ans), Jean (19 ans), Jean 2ème du nom (17 ans) et Marie 2ème du nom (15 ans).
- Claude Dégeorges (56 ans), cultivateur, son épouse Marie Sampoix (51 ans) et leurs six enfants, Vital (27 ans), Marguerite (24 ans), Claudine (22 ans), Marie (20 ans), Claude (17 ans) et Marie 2ème du nom (11 ans).
- Antoine Sagnelonge (70 ans), cultivateur et veuf, son fils Mathieu (47 ans), l'épouse de celui-ci, Jeanne Ricoux (46 ans) et leurs neuf enfants, Joseph (26 ans), Jean (21 ans), Marie (20 ans), Marie 2ème du nom (19 ans), Antoine (17 ans), Jeanne (15 ans), Marie 3ème du nom (12 ans), Marie 4ème du nom (9 ans) et Pierre (5 ans).
- Marie Oléon (45 ans), denteleuse. Elle est célibataire et vit seule.
- Marie Malègue (47 ans), denteleuse. Elle est célibataire et vit seule.
- Jean Courtine (47 ans), cultivateur, son épouse Magdelaine Chatinel (46 ans) et leurs deux enfants, Elizabeth (6 ans) et Jean (2 ans).
- François Marquet (61 ans), journalier, son épouse Jeanne Pascal (50 ans) et leurs deux enfants, Marguerite (30 ans), célibataire, et Antoine (11 ans).
- Pierre Porte (32 ans), journalier, son épouse Marie Sagnelonge (35 ans) et leurs deux fils, François (2 ans) et Pierre (1 an), ainsi qu'un domestique, Jacques Porte (11 ans).
- Claude Magaud (45 ans), journalier, son épouse Louise Oléon (48 ans) et leurs trois enfants, Marguerite (10 ans), Joseph (7 ans) et Jeanne (5 ans).
- Antoine Bard (51 ans), cultivateur et veuf, ses quatre enfants, Anne (21 ans), Anne 2ème du nom (19 ans), Jacques (16 ans) et Marguerite (14 ans), son oncle Antoine Bard (70 ans), célibataire, et sa belle-soeur Marie Allezard (50 ans), célibataire.
- Jean Pascal (52 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Boeuf (51 ans) et une domestique, Marie Grenouillier (32 ans), célibataire.
- Armant Pouhiet (46 ans), cultivateur, son épouse Marie Mosnier (35 ans) et leurs quatre enfants, Anne (8 ans), Jean (6 ans), François (3 ans) et Marguerite (1 an), ainsi qu'une belle-soeur du chef de famille, Marie Mosnier (27 ans), célibataire.
- Jean Mosnier (60 ans), cultivateur, son épouse Laurence Magaud (68 ans), leur fils Vital (33 ans) et son épouse Marguerite Briat (31 ans).
- Annet Coche (42 ans), journalier, son épouse Françoise Lérahoux (30 ans) et leurs quatre enfants, Marguerite (11 ans), Antoine (7 ans), Rosalie (4 ans) et Mathieu (1 an), ainsi que le beau-père du chef de famille, Antoine Lérahoux (64 ans), journalier et veuf.
- Damien Mestre (36 ans), cultivateur, son épouse Claudine Raffier (33 ans) et leur fils Pierre (4 ans), ainsi que deux soeurs du chef de famille, Marie Mestre (40 ans), qui est aveugle, et Marie Mestre 2ème du nom (27 ans), toutes deux célibataires, et Marguerite Porte (17 ans), domestique.
- Jean Magaud (50 ans), garde champêtre, et son épouse Marie Chantelause (55 ans).
Peymian
En 1846, le village de Peymian compte 5 maisons habitées et 25 habitants :
- Vital Garde (39 ans), cultivateur, son épouse Catherine Riomet (28 ans) et leur fille Anne (4 ans), ainsi qu'un domestique, Jean Magaud (14 ans).
- Pierre Garde (30 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Morel (23 ans) et leur fille Marie (6 ans), ainsi qu'une domestique, Marguerite Sauret (17 ans).
- Gérome Mosnier (45 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Pagès (46 ans), les deux fils de celle-ci d'un premier mariage, Jean Chambon (25 ans) et Jean Chambon 2ème du nom (16 ans), et les quatre enfants du couple, Jean (11 ans), Marguerite et Catherine, jumelles âgées de 7 ans et Jean 2ème du nom (5 ans).
- Jean Tixier (39 ans), journalier, son épouse Marie Fayet (36 ans), leur fils Vital (3 ans), ainsi qu'un oncle du chef de famille, Jacques Fayet (57 ans), journalier et indigent.
- Jeanne Mège (48 ans), épouse Bouchet, sa tante Marie Mège (60 ans), célibataire, ainsi que leur métayer, Pierre Dissard (50 ans), son épouse Marie Pulby (40 ans) et leur fils Jean (10 ans).
Longevialle
En 1846, le village de Longevialle compte 10 maisons habitées et 49 habitants :
- Claude Girond (46 ans), journalier, son épouse Marie Mosnier (50 ans) et leur fils unique Pierre (13 ans).
- Gilles Pastural (42 ans), cultivateur, son épouse Anne Tourron (25 ans), leurs trois neveux, Barthélemy Tourron (22 ans), Gilles Tourron (19 ans) et Julien Tourron (16 ans), leur nièce Marie Tourron (12 ans), ainsi qu'une soeur du chef de famille, Marguerite Pastural (50 ans), veuve Tourron.
- François Riomet (55 ans), cultivateur et veuf, et ses quatre enfants, Marie (26 ans), Armand (23 ans), François (17 ans) et François 2ème du nom (13 ans).
- François Mestre (48 ans), cultivateur, son épouse Claudine Oléon (45 ans), les deux fils en première noce du chef de famille, François (13 ans) et Antoine (11 ans), ainsi que deux frères du chef de famille, tous deux célibataires, Vital (46 ans) et François 2ème du nom (43 ans).
- Julien Marchand (57 ans), cultivateur, son épouse Antoinette Tourron (60 ans), leur fille Catherine (29 ans), célibataire, leur fille Marie (27 ans) et son époux André Tonnat (30 ans).
- Antoinette Bouchet (58 ans), veuve Marchand, cultivatrice, et son neveu Antoine Mestre (28 ans), célibataire.
- Vital Bouchet (70 ans), charpentier et veuf, et ses quatre enfants, tous célibataires, Jeanne (49 ans), Gilles (42 ans), Estienne (36 ans) et Jeanne 2ème du nom (30 ans).
- Marie Mestre (40 ans), denteleuse, célibataire, ses deux enfant[s] naturel[s], Gilles Mestre (11 ans) et Jeanne Mestre (5 ans), tous deux indigent[s] nou[r]ri[s] par la charité, une soeur de la chef de famille, Jeanne Mestre (24 ans), célibataire, et son frère François Mestre (22 ans).
- Joseph Mestre (43 ans), journalier, son épouse Jeanne Totel (36 ans) et leurs cinq enfants, tous indigent[s] nour[r]i[s] par la charité, Marguerite (8 ans), Marie (6 ans), Marie 2ème du nom (5 ans), Vital (4 ans) et Jeanne (2 ans).
- Pierre Pouhiet (48 ans), cultivateur, son épouse Anne Poughon (60 ans), ainsi que deux domestiques, Marguerite Porte (13 ans) et Vital Cussac (11 ans).
La Pouille
En 1846, le village de La Pouille compte 7 maisons habitées et 34 habitants :
- Benoît Boeuf (29 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Mestre (28 ans) et leurs deux fils, Jean (6 ans) et Vital (4 ans), ainsi que la mère du chef de famille, Marguerite Ricoux (58 ans), veuve Boeuf, et un domestique, Jean Lapeire (15 ans).
- Marie Porte (65 ans), cultivatrice et célibataire, sa soeur Jeanne Porte (63 ans), célibataire, leur neveu Claude Porte (20 ans) et leurs deux nièces, Marie Porte (22 ans) et Marguerite Porte (15 ans).
- Jean Chalet (60 ans), cultivateur, son épouse Marie Rodier (58 ans), leur fille unique Anne (22 ans), son époux Jean Dissard (31 ans) et leurs trois filles, Marie (5 ans), Marie 2ème du nom (3 ans) et Catherine (5 mois).
- Estienne Porte (29 ans), cultivateur. Il est veuf et vit seul.
- Catherine Riomet (60 ans), veuve Avons, cultivatrice, ses deux filles, Anne (18 ans) et Antoinette (15 ans), ainsi que deux belles-soeurs de la chef de famille, toutes deux célibataires, Catherine Avons (46 ans) et autre Catherine Avons (44 ans).
- Pierre Verrière (66 ans), cultivateur et veuf, son fils Jean (33 ans), l'épouse de celui-ci, Marie Garde (30 ans) et leur fille Jeanne (2 ans), ainsi que la mère de ladite Marie Garde, Gabrielle Degeorges (63 ans), veuve Garde.
- Antoine Girond (50 ans), cultivateur et veuf, ses trois enfants, Marguerite (22 ans), Pierre (19 ans) et Claudine (17 ans), ainsi qu'une belle-soeur du chef de famille, Marguerite Mège (57 ans), célibataire.
Le Fiou
En 1846, le village du Fiou compte 9 maisons habitées et 57 habitants :
- Marie Pastural (46 ans), veuve Morel, cultivatrice, sa fille unique Marie Morel (25 ans), célibataire, son neveu Jean Pastural (30 ans), célibataire, et un domestique, Jean Fournier (14 ans).
- Antoinette Porte (55 ans), veuve Chalet, cultivatrice, ses trois enfants, Benoît (23 ans), Jacques (20 ans) et Marie (18 ans), ainsi que sa belle-soeur Michelle Chalet (58 ans), célibataire.
- François Mosnier (52 ans), cultivateur et veuf, ses deux enfants, Catherine (22 ans) et François (21 ans), son frère François 2ème du nom (43 ans), célibataire, sa mère Marguerite Totel (74 ans), veuve Mosnier, et ses deux tantes, Elizabeth Totel (56 ans) et Jeanne Totel (54 ans), toutes deux célibataires.
- Antoine Totel (49 ans), cultivateur, son épouse Marie Ricoux (44 ans) et leurs six enfants, Marguerite (17 ans), Anne (15 ans), Marie (14 ans), Marie 2ème du nom (11 ans), Pierre (8 ans) et Marie 3ème du nom (3 ans), ainsi qu'une soeur du chef de famille, Marguerite Totel (53 ans), célibataire.
- Antoine Courtine (53 ans), cultivateur, son épouse Marie Greffait (50 ans) et leurs huit enfants, Gilles (26 ans), Victor (24 ans), Jeanne (22 ans), Antoinette (20 ans), Jean (18 ans), Claudine (16 ans), Marguerite (14 ans) et Marie (12 ans).
- Claude Mège (66 ans), cultivateur, son épouse Catherine Ralite (60 ans), leur fils André (22 ans), leur fille Jeanne (19 ans), leur fille Marguerite (26 ans) et son époux Jean Allezard (37 ans).
- Vital Boeuf (55 ans), cultivateur, son épouse Julienne Mestre (50 ans), leur fils Jean (18 ans), leur fille Catherine (22 ans) et son époux Antoine Gourgouillon (32 ans).
- Jacques Boeuf (44 ans), cultivateur, son épouse Catherine Chambon (32 ans) et leurs quatre enfants, Claude (8 ans), André (7 ans), Marie (5 ans) et Jean (6 mois).
- Jean Tixier (52 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Mosnier (50 ans) et leurs deux enfants, Marie (24 ans) et Vital (20 ans), ainsi qu'un frère du chef de famille, Claude Tixier (35 ans), célibataire.
Recolle
En 1846, le village de Recolle compte 5 maisons habitées et 26 habitants :
- Antoine Marchand (63 ans), tisserand, son épouse Marie Magaud (62 ans) et leur fille Anne (22 ans), célibataire.
- Pierre Fayet (48 ans), cultivateur, son épouse Vidalle Grenouiller (39 ans), leur fils Pierre (1 an), ainsi qu'un fils en première noce du chef de famille, Antoine (16 ans), et un frère du chef de famille, Pierre Fayet (26 ans), célibataire.
- Thomas Sarre (53 ans), journalier, son épouse Marguerite Chastrette (43 ans) et leurs sept enfants, tous indigent[s] nour[r]i[s] par la charité, François (17 ans), Marie (16 ans), Antoine (15 ans), Guillaume (10 ans), Marie 2ème du nom (8 ans), Antoinette (5 ans) et Jean (1 an), ainsi qu'un neveu du chef de famille, Claude Sarre (49 ans), lui aussi indigent nour[r]i par la charité.
- Marie Malègue (68 ans), veuve Chalet, journalière, et sa soeur Jeanne Malègues (60 ans), célibataire. Indigent[es], elles sont nour[r]i[es] par la charité.
- Marguerite Magaud (53 ans), veuve Porte, journalière, indigent[e] nour[r]i[e] par la charité, ses deux filles, également indigent[es] nour[r]i[es] par la charité, Marguerite Porte (12 ans) et Catherine Porte (36 ans), célibataire, ainsi que les trois enfant[s] naturel[s] de cette dernière, Jacques Porte (11 ans), Joseph Porte (4 ans) et Jean Porte (1 an).
La Sagne
En 1846, l'unique maison habitée du hameau de La Sagne compte 4 habitants :
- Pierre Cladière (50 ans), journalier, son épouse Anne Chapon (46 ans) et leurs deux enfants, Jean (10 ans) et Marie (8 ans).
Osfond
En 1846, le village d'Osfond compte 8 maisons habitées et 42 habitants :
- Antoine Jacob (35 ans), cultivateur, son épouse Elizabeth Sabatier (34 ans) et leurs trois enfants, Antoinette (5 ans), Jean (3 ans) et Pierre (4 mois), ainsi que la mère du chef de famille, Anne Porte (70 ans), veuve.
- Antoine Saugues (58 ans), cultivateur, son épouse Marie Jacob (50 ans) et leurs trois filles, Marguerite (24 ans), Marie (21 ans) et Jeanne (19 ans).
- Pierre Jacob (40 ans), cultivateur et célibataire, son frère Guillaume (37 ans), célibataire, leur belle-soeur Marguerite Lauby (37 ans), veuve, et le fils de celle-ci, Pierre Jacob (7 ans).
- Michel Estève (50 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Magaud (51 ans) et leurs quatre enfants, Anne (25 ans), Jacques (22 ans), Jean (15 ans) et Anne 2ème du nom (11 ans).
- François Magaud (43 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Baubille (22 ans) et leur fils Mathieu (3 ans), ainsi qu'une domestique, Marguerite Saugues (16 ans).
- Jean Magaud (55 ans), cultivateur, son épouse Gabrielle Raby (48 ans) et leurs quatre enfants, Gabrielle (27 ans), Jean (25 ans), Marguerite (20 ans) et Marie (12 ans).
- Benoît Pascal (42 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Bayle (31 ans) et leurs trois fils, François (7 ans), Jean (5 ans) et Jean 2ème du nom (2 ans), ainsi qu'une tante du chef de famille, Jeanne Degeorges (60 ans), veuve Pascal, et une soeur du chef de famille, Jeanne Pascal (50 ans), célibataire.
- Marguerite Magaud (50 ans), veuve Faure, cultivatrice, et ses trois enfants, Marguerite (27 ans), Claude (16 ans) et Pierre (9 ans).
La Faye
En 1846, le hameau de La Faye compte 2 maisons habitées et 12 habitants :
- Vital Vernet (48 ans), propriétaire, maire de Saint-Vert, son épouse Elizabeth Oléon (47 ans), la tante de celle-ci, Elizabeth Oléon (70 ans), célibataire, ainsi que deux domestiques, Antoine Porte (22 ans) et Marie Porte (18 ans).
- Vital Mestre (60 ans), propriétaire, son épouse Jeanne Mazal (51 ans), leur fils Vital (18 ans), leur fille Marie (24 ans) et son époux Louis Beylot (32 ans), ainsi que deux domestiques, André Lassagne (17 ans) et Pierre Lassagne (15 ans).
Chevany
En 1846, le village de Chevany compte 4 maisons habitées et 19 habitants :
- Pierre Cladière (42 ans), cultivateur, son épouse Antoinette Riomet (33 ans) et leurs cinq enfants, Marie (16 ans), Catherine (11 ans), Marie 2ème du nom (8 ans), Anne (4 ans) et Michel (1 an), ainsi que la belle-mère du chef de famille, Anne Faye (55 ans), veuve, et une tante du chef de famille, Marie Riomet (56 ans), célibataire.
- Jean Rossignol (38 ans), journalier, son épouse Marie Porte (41 ans) et leur fils Jacques (10 ans).
- Jacques Ralite (65 ans), journalier, son épouse Louise Oléon (40 ans) et leur fille Louise (10 ans).
- Damien Dugniat (42 ans), cultivateur, son épouse Marie Mestre (30 ans) et leurs deux filles, Marguerite (8 ans) et Marie (6 ans).
Les Mazeaux
En 1846, le village des Mazeaux compte 3 maisons habitées et 19 habitants :
- Robert Saugues (64 ans), expert-géomètre et propriétaire, célibataire, sa belle-soeur Marie Mazal (50 ans), veuve Saugues, les trois enfants de cette dernière, Jeanne (29 ans), Robert (27 ans) et Victorin (22 ans), ainsi qu'un frère du chef de famille, Jacques Saugues (58 ans), célibataire, et deux domestiques, Marie Porte (27 ans) et Marie Ralite (15 ans).
- Julien Brun (45 ans), journalier, son épouse Marguerite Compte (40 ans) et leur fils Benoît (17 ans).
- Antoine Mestre (88 ans), cultivateur et veuf, son fils Antoine (46 ans), l'épouse de celui-ci, Marie Cartier (33 ans) et leurs quatre enfants, Rosalie (8 ans), Antoine (6 ans), Jean-Pierre (4 ans) et Marie (2 ans), ainsi qu'un domestique, Claude Oléon (16 ans).
La Bégoniche
En 1846, l'unique maison habitée du hameau de La Bégoniche compte 9 habitants :
- Pierre Mazal (80 ans), cultivateur, son épouse Claudine Bravard (64 ans), leurs deux fils, Benoît (26 ans) et Pierre (22 ans), leur fille Marie (32 ans), veuve Carle, et ses quatre enfants, Pierre (17 ans), Claudine (14 ans), Benoît (12 ans) et Jeanne (4 ans).
Les Macans
En 1846, le village des Macans compte 6 maisons habitées et 32 habitants :
- Jean Coupas (73 ans), cultivateur, son épouse Catherine Morel (72 ans), ainsi que Benoît Dugniat (31 ans) et son épouse Catherine Oléon (30 ans), tous deux pris comme héritiers du couple, et leurs deux enfants, Jean-Baptiste (4 ans) et Jean-Pierre (2 ans).
- Catherine Oléon (60 ans), célibataire et sans profession, sa soeur Anne (52 ans), célibataire, et la fille de cette dernière, Françoise Oléon (26 ans), célibataire.
- Joseph Oléon (63 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Oléon (50 ans) et leurs six enfants, Claude (28 ans), Marie (27 ans), Jeanne (23 ans), Benoît (19 ans), Benoît 2ème du nom (14 ans) et Claude 2ème du nom (12 ans).
- Claude Pouhiet (60 ans), journalier, son épouse Catherine Oléon (48 ans) et leur fille unique Jeanne (19 ans).
- Antoine Oléon (42 ans), journalier, son épouse Benoitte Richard (40 ans) et leurs cinq fils, Claude (16 ans), Vital (9 ans), Joseph (6 ans), Pierre (4 ans) et Claude 2ème du nom (2 ans). Tous sont indigent[s].
- Guillaume Chambe (37 ans), journalier, son épouse Catherine Oléon (26 ans) et leurs deux enfants, Jean (4 ans) et Catherine (3 ans), ainsi que la belle-mère du chef de famille, Anne Chambon (56 ans), veuve Oléon.
La Font de Faux
En 1846, le village de La Font de Faux compte 6 maisons habitées et 43 habitants :
- Marie Barthélemy (47 ans), veuve Oléon, cultivatrice, son fils Jean Oléon (24 ans) et son épouse Anne Bard (25 ans), ses trois autres enfants, Pierre (22 ans), Marguerite (12 ans) et Jean 2ème du nom (8 ans), ainsi que sa mère Marguerite Charrier (79 ans), veuve.
- Marguerite Oléon (40 ans), veuve Ricoux, cultivatrice, ses trois enfants, Catherine (10 ans), Bertrand (7 ans) et Benoît (4 ans), ainsi que sa mère Magdelaine Domas (61 ans), veuve.
- Pierre Pouveyroux (38 ans), cultivateur, son épouse Marie Galliard (34 ans) et leurs deux enfants, Jeanne (4 ans) et Victorin (2 ans), ainsi que la mère du chef de famille, Marie Oléon (55 ans), veuve.
- Vital Ricoux (53 ans), cultivateur, son épouse Vidalle Boeuf (50 ans) et leurs cinq enfants, Joseph (22 ans), Vital (19 ans), Anne (18 ans), Claudine (15 ans) et Aimard (30 ans), l'épouse de celui-ci, Anne Galiard (27 ans) et leur fils Vital (1 an).
- Joseph Ricoux (60 ans), cultivateur et veuf, ses cinq enfants, Marie (27 ans), Jean (24 ans), Antoinette (22 ans), Pierre (20 ans) et Claudine (32 ans), l'époux de celle-ci, Antoine Fontanon (36 ans) et leurs cinq enfants, Marie (8 ans), Marie 2ème du nom (6 ans), Claudine (4 ans), Jean (3 ans) et Jeanne (1 an).
- André Greffait (60 ans), cultivateur, son épouse Catherine Magaud (54 ans) et leurs trois enfants, Marguerite (28 ans), Claude (24 ans) et Antoine (22 ans).
Salcrut
En 1846, l'unique maison habitée du hameau de Salcrut compte 9 habitants :
- Jean Duchamp (41 ans), cultivateur, son épouse Marie Mestre (42 ans) et leurs six enfants, Jean (14 ans), Damien (12 ans), Anne (10 ans), Marie (8 ans), Jeanne (6 ans) et Mélanie (2 ans), ainsi qu'une belle-soeur du chef de famille, Marie Mestre (23 ans), célibataire.
Le Jaladif
En 1846, le village du Jaladif compte 4 maisons habitées et 16 habitants :
- Jacques Begon (50 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Romagon (39 ans) et leurs quatre enfants, Elizabeth (20 ans), Joseph (18 ans), Marie (15 ans) et Marie 2ème du nom (13 ans).
- Pierre Roche (48 ans), cantonnier, et son épouse Laurence Faure (42 ans).
- Joseph Olivier (38 ans), cultivateur, et son épouse Elizabeth Begon (37 ans).
- Claude Especel (45 ans), cultivateur, son épouse Elizabeth Beylot (44 ans) et leurs quatre enfants, Jacques (11 ans), Anne (9 ans), Vital (6 ans) et Virginie (6 mois).
Pont Jules
En 1846, le hameau de Pont Jules compte 2 maisons habitées et 14 habitants :
- Estienne Oléon (38 ans), cultivateur, son épouse Louise Pastural (31 ans) et leurs trois enfants, Marie (5 ans), André (3 ans) et Marie 2ème du nom (3 mois), ainsi qu'une tante du chef de famille, Marie Romagon (60 ans), célibataire.
- Jean Joubert (37 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Beylot (32 ans) et leurs quatre enfants, Marie (5 ans), Catherine (4 ans), Benoît (2 ans) et Marie 2ème du nom (1 an), ainsi qu'une tante du chef de famille, Catherine Begon (57 ans), célibataire, et la fille naturel[le] de celle-ci, Marie Begon (20 ans).
Pot
En 1846, le village de Pot compte 12 maisons habitées et 54 habitants :
- Marie Bartheley (47 ans), veuve Porte, journalière, sa nièce Marguerite Porte (23 ans) et ses deux neveux, Guillaume Porte (16 ans) et Benoît Porte (14 ans).
- Pierre Totel (49 ans), cultivateur, son épouse Vidalle Totel (46 ans) et leurs trois enfants, Pierre (7 ans), Antoine (6 ans) et Marguerite (2 ans), ainsi qu'un domestique, Vital Blanchon (13 ans).
- Antoine Pulby (67 ans), tisserand et veuf, sa fille Claire (30 ans), célibataire, et son fils Antoine (36 ans), l'épouse de celui-ci, Marguerite Faidy (29 ans) et leurs deux enfants, Philomène (5 ans) et Antoine (5 mois).
- Robert Domas (66 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Saby (64 ans), leurs trois enfants, tous célibataires, Antoine (35 ans), Marie (30 ans) et Paul (19 ans), ainsi que le fils aîné du chef de famille, Jean (39 ans), son épouse Anne Porte (31 ans) et leurs deux enfants, Marguerite (13 ans) et Robert (2 ans).
- Claude Soule (84 ans), journalier et veuf, sa fille Gabrielle (46 ans), célibataire, et ses deux petits-enfants, tous deux indigent[s] nour[r]i[s] par la charité, Claude Soule (14 ans) et Jeanne Soule (12 ans).
- Claude Oléon (49 ans), journalier, son épouse Marguerite Besseyre (42 ans) et leurs deux enfants, Jeanne (13 ans) et Jean (6 ans).
- Jean Oléon (39 ans), tisserand, et son épouse Claudine Coche (46 ans).
Anne Oléon (50 ans), soeur béate. Elle vit seule.
- André Morel (42 ans), cultivateur, son épouse Claire Héritier (29 ans) et leurs deux enfants, Jean (7 ans) et Jeanne (7 mois), ainsi que le beau-père du chef de famille, Jean Héritier (85 ans), veuf.
- Vidalle Héritier (53 ans), soeur béate et denteleuse. Elle vit seule.
- Jean Saboury (70 ans), cultivateur et veuf, son fils Robert (42 ans), l'épouse de celui-ci, Jeanne Sabatier (38 ans) et leurs deux enfants, Jean (18 ans) et Claire (5 ans).
- Antoine Chalet (38 ans), journalier, son épouse Marguerite Coche (30 ans) et leurs quatre filles, Marie (10 ans), Marguerite (8 ans), Marie 2ème du nom (6 ans) et Claudine (3 ans), ainsi qu'une soeur du chef de famille, Marie Chalet (45 ans), célibataire.
La Chaux de Pot
En 1846, le hameau de La Chaux de Pot compte 3 maisons habitées et 10 habitants :
- Michel Mazal (48 ans), cultivateur. Il est célibataire et vit seul.
- Robert Briat (61 ans), cultivateur, son épouse Marie Mazal (52 ans) et leurs quatre enfants, tous célibataires, Jean (30 ans), Marguerite (28 ans), Marguerite 2ème du nom (22 ans) et Marie (20 ans).
- Marie Mazal (64 ans), veuve Compte, cultivatrice, et ses deux fils, Claude (30 ans), célibataire, et François (18 ans).
Les Combes
En 1846, le village des Combes compte 7 maisons habitées et 41 habitants :
- Pierre Clémensat (48 ans), cultivateur, son épouse Marie Totel (40 ans) et leurs trois enfants, Catherine (19 ans), Pierre (14 ans) et Marie (8 ans), ainsi que la mère du chef de famille, Catherine Thomas (68 ans), veuve.
- Antoine Porte (50 ans), journalier et veuf, sa fille Marie (26 ans), l'époux de celle-ci, Benoît Pouhiet (36 ans) et leurs deux filles, Jeanne (4 ans) et Antoinette (1 an).
- Pierre Thomas (64 ans), cultivateur, son épouse Louise Bonoure (63 ans), leur fils Pierre (43 ans), son épouse Amable Oléon (41 ans) et leurs quatre enfants, Jeanne (16 ans), Jean (11 ans), Jean 2ème du nom (9 ans) et Antoine (8 ans).
- Jean Sarre (54 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Briat (42 ans) et leur fils Simond (7 ans).
- Antoine Mestre (52 ans), journalier, son épouse Anne Jacob (48 ans) et leurs trois enfants, Marie (22 ans), Anne (16 ans) et Jeanne (13 ans).
- Pierre Mestre (70 ans), cultivateur et veuf, son fils Benoît (27 ans), célibataire, sa fille Marie (22 ans), célibataire, et son fils Guillaume (40 ans), l'épouse de celui-ci, Jeanne Briat (27 ans) et leurs deux filles, Marie (3 ans) et Marie-Elizabeth (1 mois), ainsi que deux beaux-frères du chef de famille, tous deux célibataires, François Mestre (55 ans) et Pierre Mestre (45 ans).
- Jean Jacob (48 ans), journalier, son épouse Anne Pagès (50 ans), leurs deux fils, Pierre (10 ans) et Annet (8 ans), ainsi que Anne ... (9 ans), enfant de fortune venant de l'hospice de Brioude.
Pépouget
En 1846, le village de Pépouget compte 10 maisons habitées et 57 habitants :
- Gabrielle Faugère (30 ans), journalière. Elle est mariée mais vit seule.
- Jean Vigier (65 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Porte (64 ans) et leur fils Jean (14 ans), ainsi qu'un neveu du chef de famille, Guillaume Jacob (38 ans), l'épouse de celui-ci, Marguerite Vigier (40 ans) et leurs six enfants, Jean (14 ans), Guillaume (12 ans), Marguerite (10 ans), Catherine (6 ans), Jeanne (3 ans) et Marie (1 an).
- Jean Mazal (50 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Totel (48 ans), leur fils Claude (23 ans), célibataire, leur fille Antoinette (20 ans), célibataire, et leur petite-fille Marguerite Saby (6 ans).
- Jean Sauvaire (65 ans), cultivateur, son épouse Antoinette Héritier (64 ans), leur fille Antoinette (14 ans), ainsi que la fille en première noce du chef de famille, Catherine (32 ans) et l'époux de celle-ci, Mathieu Vidal (33 ans).
- André Faugère (39 ans), journalier, son épouse Jeanne Francolon (36 ans) et leurs cinq enfants, Jean (9 ans), Pierre (6 ans), Armand (5 ans), Gabrielle (3 ans) et Marie (6 mois).
- Anne Ricoux (48 ans), veuve Totel, cultivatrice, ses sept enfants, tous célibataires, Pierre (33 ans), Marie (28 ans), Robert (25 ans), Claude (23 ans), Mathieu (19 ans), Antoine (15 ans) et Marie 2ème du nom (13 ans), ainsi qu'une belle-soeur de la chef de famille, Gabrielle Totel (48 ans), célibataire.
- Claude Lassagne (72 ans), cultivateur, son épouse Jeanne Mestre (68 ans), ainsi que leur beau-frère Vital Cladière (46 ans), son épouse Marie Lassagne (52 ans) et leurs trois enfants, Claire (20 ans), André (15 ans) et Claude (12 ans).
- Gilles Lassagne (60 ans), cultivateur, son épouse Amable Thomas (50 ans) et leurs deux enfants, Gabrielle (20 ans) et Claude (11 ans).
- Claude Magaud (40 ans), cultivateur, son épouse Marguerite Jacob (37 ans) et leurs quatre enfants, Marguerite (7 ans), Antoine (5 ans), Claude (4 ans) et Marie (2 ans).
- Marie Magaud, béate, et sa soeur Marie Magaud 2ème du nom (30 ans), célibataire.
la répartition socioprofessionnelle de la population
de la commune de Saint-Vert en 1846
La liste nominative du recensement de la population de la commune de Saint-Vert de 1846 ne donne presque toujours que la profession du chef de famille. Elle ne dit rien des activités exercées par les autres membres du foyer. On se doute bien, cependant, que dans un foyer paysan tout le monde participe aux travaux des champs. Néanmoins, un certain nombre de métiers, en particulier ceux exercés par les femmes, nous échappent. En outre, n'est indiquée que l'activité professionnelle principale du chef de famille ; or la pluriactivité est très répandue en milieu rural. On peut, malgré tout, classer la population, ou plutôt les foyers de la commune en sept catégories.
les paysans
En 1846, la commune de Saint-Vert compte 101 cultivateurs et 4 propriétaires. Les cultivateurs sont des petits propriétaires exploitants. Vital Mestre et Vital Vernet de la Faye, Robert Saugues des Mazeaux et Vital Mestre de Saint-Vert sont des propriétaires : ils possèdent beaucoup de terres.
En 1846, la commune de Saint-Vert compte 36 journaliers et 24 domestiques. Il s'agit de salariés agricoles. Les domestiques sont attachés à l'exploitation pour une longue période alors que les journaliers sont engagés à la journée. Les journaliers ne sont pas forcément des paysans sans terre, ils peuvent être de petits propriétaires. La grande majorité des domestiques sont des adolescents (19 domestiques sur 24 ont de 11 à 18 ans), les autres sont de jeunes adultes. Les jeunes s'embauchent comme domestiques quand ils sont en surnombre sur l'exploitation familiale. Ils le restent le temps de se constituer un pécule en vue de leur mariage ou en attendant d'hériter.
les artisans et commerçants
En 1846, la plupart des artisans et commerçants de la commune habitent le village de Saint-Vert (9 sur 14), ce qui confirme le caractère central du chef-lieu. Là se concentrent les deux aubergistes, les deux tailleurs d'habits, les deux maréchaux-ferrants et l'unique boulanger de la commune. La commune de Saint-Vert compte en outre cinq tisserands (deux à Pot, un à Saint-Vert, un à Chalus et un à Recolle) et deux charpentiers (un à Saint-Vert et un à Longevialle).
le curé et son vicaire
En 1846, Antoine Tavernier est curé de la paroisse de Saint-Vert. Il vit avec sa soeur Marie-Anne qui est célibataire et lui sert probablement de bonne. Il est assisté dans ses activités pastorales par Joseph Vigouroux, son vicaire.
les béates
En 1846, la commune de Saint-Vert compte au moins quatre béates : Anne Oléon et Vidalle Héritier à Pot, Marie Magaud à Pépouget et Antoinette Oléon dans le bourg de Saint-Vert.
Les béates dépendent de la congrégation des Sœurs de l'Instruction de l'Enfant Jésus, fondée au Puy en 1668, mais sans en faire partie. Les béates ne sont pas des religieuses, elles ne prononcent pas de vœux. Ce sont des filles de la campagne. Elles vivent dans les villages et hameaux, au contact de la population, sous le contrôle des curés.
Les villageois fournissent à la béate son logement, son bois et de la nourriture en échange des nombreux services qu'elle leur rend. Elle enseigne la dentelle et dirige l'assemblée des dentellières du village. Vidalle Héritier, à Pot, est béate et dentellière. La béate enseigne le catéchisme aux enfants et préside les exercices religieux : prières de l'Avent et du Carême, mois de Marie. Elle contribue ainsi au maintien et au développement de la foi dans les villages. La béate visite et soigne les malades, les prépare à recevoir les derniers sacrements. Elle garde les enfants et leur enseigne la lecture, l'écriture et parfois le calcul. Antoinette Oléon et Catherine Dupin sont institutrices.
les dentellières
Dans les listes nominatives des recensements de population du milieu du XIXème siècle, les dentellières sont désignées sous le terme de denteleuses.
La liste nominative du recensement de la population de la commune de Saint-Vert de 1846 privilégie la profession du chef de famille, le plus souvent un homme, et néglige celle des femmes qui vivent sous son toit : toutes les dentellières ne sont donc pas indiquées. Il est de toute façon difficile d'évaluer le nombre exact des dentellières à cause du travail des enfants et des dentellières à temps partiel qui exercent une autre activité : beaucoup de dentellières sont aussi des paysannes. Elles font de la dentelle pendant les moments libres que leur laisse le travail agricole.
A Saint-Vert, en 1846, seules les femmes dont la dentelle est l'activité principale semblent avoir été inscrites comme dentellières. Elles sont six (deux à Saint-Vert, deux à Chalus, une à Longevialle et une à Pot), ont une moyenne d'âge de 49 ans, sont presque toutes célibataires (5 cas sur 6) et vivent le plus souvent seules (4 cas sur 6).
A la belle saison, les dentellières du village se rassemblent en plein air, à l'ombre d'un arbre, pour faire de la dentelle et bavarder. C'est le couvige ou covize. En hiver, à la veillée, chacune apporte son carreau et sa chaufferette. Les dentellières s'assoient autour d'une table sur laquelle est posée une chandelle ou une lampe à huile, installent devant elles une boule d'eau claire qui concentre la lumière au point où les fils se croisent et se combinent. On discute en travaillant. L'activité de la dentelle est essentielle dans la sociabilité féminine et villageoise.Il existe deux sortes de dentelles à la main, la dentelle à l'aiguille et la dentelle aux fuseaux. En Haute-Loire, on pratique la dentelle aux fuseaux. Les dentellières travaillent sur un petit carreau, planchette de bois recouverte d'un rembourrage qui soutient fuseaux et épingles. Chaque maille est formée par quatre fils, tressés plusieurs fois deux par deux et arrêtés aussitôt par une épingle afin d'empêcher que les croisements ne se brouillent ou ne se décroisent. La dentelle produite à la campagne est souvent de médiocre qualité : c'est de l'article de rue et non de la dentelle d'art.
Un certain nombre de dentellières travaillent pour leur compte : elles se procurent la matière première et vendent au négociant de leur choix le produit de leur travail.
Mais beaucoup sont les ouvrières d'une industrie rurale dispersée. L'activité dentellière en Haute-Loire est organisée autour de deux centres principaux, Le Puy et Craponne, où résident la plupart des marchands-fabricants de dentelle qui distribuent aux dentellières, dispersés dans tout le département, les modèles et la matière première (le fil), et récupèrent ensuite le produit fini. Si les petits marchands-fabricants se déplacent en personne, beaucoup font appel à des leveuses. Elles parcourent la campagne et sont les intermédiaires entre les marchands-fabricants et les dentellières. Les salaires des dentellières sont faibles (vers 1860, le salaire journalier moyen d'une dentellière est de 0,75 franc), l'activité est peu rémunératrice. Il est difficile de vivre uniquement de la dentelle. C'est le plus souvent un revenu d'appoint dans un ménage (au même titre que l'émigration temporaire et saisonnière des hommes), une façon de compléter les revenus de l'agriculture.
La pièce de dentelle réalisée par l'ouvrière à domicile peut rarement être vendue telle quelle. Dans l'atelier du marchand-fabricant, des ouvrières ajustent les différentes pièces de dentelle de façon à composer un ensemble dont le dessin a été défini à l'avance.
Les marchands-fabricants vendent la dentelle à des marchands de gros qui la revendent à des négociants au détail chez lesquels viennent s'approvisionner les débitants de lingerie. La dentelle fabriquée en Haute-Loire est commercialisée dans des boutiques parisiennes, mais est aussi exportée en Angleterre, en Amérique,...
Le Second Empire marque l'apogée de l'activité dentellière en Haute-loire : les dentellières n'ont jamais été aussi nombreuses et la Haute-Loire est alors la première fabrique de dentelles en France. Le déclin commence au milieu des années 1870. Le nombre de dentellières diminue peu à peu. On assiste au vieillissement de la population dentellière. La dentelle à la main subit bientôt la concurrence de la dentelle mécanique et finit par se démoder.
les agents communaux
En 1846, Jean Magaud, de Chalus, est le garde champêtre de la commune de Saint-Vert. Sa fonction consiste à surveiller les propriétés et à faire respecter les règlements de police municipale.
Pierre Roche, du Jaladif, est cantonnier.
la répartition par âge de la population
de la commune de Saint-Vert en 1846
Les âges des habitants de la commune de Saint-Vert donnés dans la liste nominative du recensement de la population de 1846 sont souvent inexacts, approximatifs (comme le montre une comparaison avec les actes de l'état civil). En classant cette population par groupes d'âge, on obtient cependant un tableau sans doute assez juste. Les âges de 855 habitants de la commune, sur un total de 858 habitants, ont pu être pris en compte.
En 1846, dans la commune de Saint-Vert, 167 personnes (soit 19,5 %) ont moins de 10 ans, 173 personnes (soit 20,2 %) ont de 10 à 19 ans, 122 personnes (soit 14,3 %) ont de 20 à 29 ans, 102 personnes (soit 11,9 %) ont de 30 à 39 ans, 122 personnes (soit 14,3 %) ont de 40 à 49 ans, 90 personnes (soit 10,5 %) ont de 50 à 59 ans, 55 personnes (soit 6,4 %) ont de 60 à 69 ans, 17 personnes (soit 2 %) ont de 70 à 79 ans et 7 personnes (0,8 %) ont 80 ans et plus.
Les moins de 20 ans (ils sont 340) représentent près de 40 % de la population totale de la commune. Les moins de 30 ans (ils sont 462) représentent plus de la moitié (environ 54 %) de la population totale de la commune. Saint-Vert a une population jeune. Les adultes dans la force de l'âge (de 20 à 59 ans) sont nombreux (ils sont 436), ils représentent plus de la moitié (environ 51 %) de la population totale de la commune. Les personnes âgées de 60 ans et plus (ils sont 79) ne représentent que 9,2 % de la population totale de la commune.